Un comparatif international pour mieux prédire la propagation des séismes

Introduction
Connaître les répercussions des séismes sur les centrales nucléaires est primordial. Cela nécessite une prédiction objective de la propagation des ondes sismiques depuis la faille jusqu’aux structures et équipements.
À la suite du séisme du Teil (Ardèche) en 2019, les scientifiques effectuent des mesures de terrain près de la centrale de Cruas. - © Stéphane Baize / IRSN

Connaître les répercussions des séismes sur les centrales nucléaires est primordial. Cela nécessite une prédiction objective de la propagation des ondes sismiques depuis la faille jusqu’aux structures et équipements. Ces simulations sont complexes et leurs résultats sont entachés d’incertitudes liées aux hypothèses et méthodes de calcul. Pour les quantifier, trente-cinq équipes scientifiques issues de dix-huit pays participent à un comparatif international, Smatch1, pour établir un état des lieux des pratiques dans le monde. Il est basé sur des mesures inédites obtenues au niveau de la centrale de Cruas pendant le séisme du Teil (sud-est de la France) en 2019. L’objectif est d’identifier les meilleures pratiques pour réduire ces incertitudes et prévoir au mieux le niveau de sollicitation des installations.
Il s’articule autour de trois axes : calcul de la propagation des ondes de la faille à la surface du sol ; calcul des accélérations dans le bâtiment réacteur et celui des auxiliaires ; identification des meilleures pratiques. Ce comparatif est coorganisé par l’IRSN et EDF sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le séminaire de restitution final est prévu en 2025.

1. Spectral matching for seismic base-isolated nuclear power plant shaken by a real earthquake

Parent
Thème

De nouveaux sites miniers sont répertoriés dans la base de données Mimausa

Introduction
De nouveaux sites miniers sont répertoriés dans la base de données Mimausa
Ici envahies par la végétation, ces roches appelées « stériles » étaient excavées pour accéder à l’uranium dans une exploitation minière. L’exploitation industrielle de ce métal en France a débuté après la Seconde Guerre mondiale et a pris fin en 2001. - © IRSN

Une nouvelle version de la base de données Mimausa, relative aux anciens sites miniers d’uranium en France est disponible. Elle répertorie désormais de nouveaux sites orphelins dans le Lot et des stériles miniers du domaine public. Les statuts réglementaires pour chacun d'eux  sont également mis à jour.
Cette base, accessible grâce à une application web, est en libre accès pour le public et les professionnels. À titre d’exemple, elle a été récemment utilisée par un bureau d’études investi de la réalisation d’un inventaire écologique sur une zone ayant fait l’objet, par le passé, d’une exploitation minière d’uranium. Les informations fournies dans la base relatives à cette exploitation incitent les responsables de l’étude à contacter l’Institut pour identifier les enjeux d’exposition radiologique des intervenants lorsqu’ils sont sur site et les précautions à prendre pour la gestion des éventuels échantillons de sol prélevés.
Depuis 2003, à la demande du ministère chargé de l’Écologie, l’Institut rend ces informations accessibles à tous. La base permet de localiser les sites et d’en connaître l’historique. Au total 254 sites sont recensés dans vingt-sept départements.

Marie-Odile Gallerand, ingénieure à l’Institut, montre d’anciens sites miniers d’uranium sur une carte du bassin-versant de la Dordogne. - © Laurent Zylberman/Graphix-Images/Médiathèque IRSN

Contact

Floriane Meunier
floriane.meunier@irsn.fr

Parent
Thème