Crédit d’impôt recherche : l’Institut est agréé

Au Laboratoire de radiochimie à Fontenay-aux -Roses (Ile-de-France) , des recherches sont menées sur la décontamination de la peau exposée à l’uranium. - © Noak/Le bar Floréal/Médiathèque IRSN

Les dépenses des industriels pour des activités de recherche et développement (R&D) sont éligibles au Crédit d’impôt recherche (CIR) depuis le 1er janvier 2022. Ceci à condition qu’elles soient réalisées par des organismes titulaires d’un agrément délivré par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). L’IRSN a été agréé par le MESRI pour dix ans.

Ce crédit d’impôt soutient les activités de R&D des entreprises, quel que soit leur secteur ou leur taille. Certaines, engageant des dépenses de recherche fondamentale et de développement expérimental, peuvent en bénéficier et les déduire de leur impôt. Les recherches menées au sein de l’Institut sont largement partenariales, avec des structures institutionnelles, académiques et industrielles. Deux exemples : une cloche de protection pour la découpe laser d’un site en démantèlement et une crème pour décontaminer la peau exposée à l’uranium. Cet agrément participe à la reconnaissance de la qualité scientifique des recherches que mène l’IRSN.

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isabelle.guyot@irsn.fr ou via le formulaire https://nrd.irsn.fr/Contact 

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Lésions radio-induites : les étapes à franchir pour utiliser les vésicules extracellulaires en thérapeutique

Introduction
L’efficacité des vésicules extracellulaires (exosomes) pour la réparation des lésions radio-induites est démontrée par de nombreux travaux de recherche.
Les exosomes sont des vésicules de 30 à 100 nm déversées par une cellule dans son environnement. Voici comment elles se forment.
Radia Tamarat, experte en radiopathologie à l’IRSN. - © Collection privée

L’efficacité des vésicules extracellulaires (exosomes) pour la réparation des lésions radio-induites est démontrée par de nombreux travaux de recherche. Ces vésicules de très petite taille – environ 100 nanomètres – sont des messagers intercellulaires qui permettent la revascularisation d’un tissu irradié et stimule la cicatrisation. Leur utilisation est envisagée pour des complications de radiothérapie – intestinale, cutanée… – ou en cas d’accident nucléaire de grande ampleur. Quelles sont les étapes à franchir afin qu’elles soient utilisées comme traitement chez l’homme ? Cinq à dix années sont encore nécessaires.

Des études précliniques doivent préciser leur efficacité chez l’animal et démontrer leur innocuité. Des essais sont en cours à l’hôpital Marie-Lannelongue, au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), sur un modèle de lésions radio-induites chez l’animal (cochon). Des essais devront être menés pour élaborer différentes formulations – gel, solution injectable lyophilisée… – adaptées aux différents types de lésions. L’objectif est aussi de disposer de biobanques pour le traitement d’un grand nombre de victimes en cas d’accident d’ampleur.

Le challenge reste la standardisation de la production de ces vésicules à grande échelle.

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